Foulées Beaunoises et semi Marathon:15 nov. 2014

RESULTATS 10 Km

Class. Nom Prénom Temps Class Cat Club
1/1935 GUIBAUT Thierry 32:34 1er SE -
25 KLEIN Laurence 40:06 1ère SF -
714 RUSLI Iwan 56:32 124/263VH2 JOCEL
736 ROUSSEL Régis 56:50 125/263VH2 JOCEL
845 MOUDEN Guy 58:27 193/336VH1 JOCEL
855 BELHAMEL Makhlouf 58:34 2/10VH4 JOCEL
1817 PHILIP Nadine 1:16:26 118/133VF2 JOCEL
1818 BARBIER Marie Claude 1:16:26 119/133VF2 JOCEL
1819 PANETTA Roland 1:16:26 89/96VH3 JOCEL
1820 FAYET Alain 1:16:26 90/96VH3 JOCEL
1821 LIABEUF Michel 1:16:26 88/96VH3 JOCEL
1880 CHAMPETIER Guy 1:23:46 91/96VH3 JOCEL

RESULTATS 21 Km

Class. Nom Prénom Temps Class Cat Club
1/2284 KIMUTAI Eliud 1:06:49 1er SE -
14 KIPSOI Gladys 1:17:12 1ére V1F -
262 DUCHET Bruno 1:34:42 36/415VH2 JOCEL
852 FERRIER Jean Luc 1:47:24 264/610VH1 JOCEL
952 PIAZZA Thierry 1:49:10 165/415VH2 JOCEL
1003 DI NUCCI Nicolas 1:50:01 339/611SH JOCEL
1006 DENLIKER Jean Pierre 1:50:04 317/610VH1 JOCEL
1262 MONTANGON Janine 1:54:24 21/113VF2 JOCEL
1270 MOISSONNIER Noël 1:54:28 44/100VH3 JOCEL
1598 MEZIANE Robert 2:01:09 304/415VH2 JOCEL
1766 VEZZARO Sylvie 2:05:23 106/196VF1 JOCEL
1773 DUC BRAGUES Elisabeth 2:05:32 56/113VF2 JOCEL
2050 GAUCHERAND Luc 2:15:23 378/415VH2 JOCEL

Comment  prendre son pied
Lorsque vos genoux se tournent les pouces
Elle ‘fût’ bien ‘Beaune’ … notre virée en Bourgogne
 Au milieu de ses amies, elle riait à pleines dents.
 Elle riait…  pour ne pas pleurer.
 Quelques mètres plus loin, pour ne pas chialer… il parlait vins du terroir et course à pied.

   Anne et Christian Mercier, c’est une divinité qui les a inventés  pour ce royaume de la joie de vivre qu’est désormais « La Combe d’été », cet ancien centre équestre merveilleusement transformé en gite rural collectif  pour le plus grand bonheur des amateurs du vignoble des Hautes Côtes de Beaune  et des amoureux des plaisirs naturels que sont  les balades loin des sites pollués,  le bien manger, le bien vivre… 

   Non, non,  mes amis ne m’en veuillez pas si j’en rajoute… mais, c’est bien connu : lorsque l’on aime on ne tergiverse plus.

   Ce gite, qui respire à la fois gaité et tranquillité,  je l’avais découvert en 2010 lorsqu’il s’efforçait d’arracher ses pieds de la gadoue… Que de chemin parcouru. Aujourd’hui, il m’étonne et je m’y sens bien lorsque résonnent  le babillage des enfants et les chants bourguignons… Cela dit, pardonnez-moi : pour avoir trop trinqué et trop dégusté, je reste désormais sur la réserve… Aux grands crus, qui l’eut cru… je préfère la course à pied. Moi l’hurluberlu, j’en suis confondu. ..  Je prends mon pied… sans perdre pied.

   Mais revenons sur terre… A Beaune, en ce dimanche 16 novembre 2014, c’était le moment des larmes retenues. Celui des séparations. Dieu que c’est con.

   Cela dit, nous avions vécu un week-end de rêve.   

   La vente des vins des Hospices de Beaune, il faut l’avoir vécue au moins une fois dans sa vie. Si votre foie y survit… vous êtes dignes d’entonner ‘La Bourguignonne’ et de clamer bien fort que vous êtes fiers… ers d’être Bourguignons.

   Au diable les galères, au JOCEL on aime la fête… tout autant que les foulées matinales sur le macadam ou les sentiers paumés… entre initiés ou joggers au grand cœur. Il était donc écrit que notre Commission Sportive nous accroche une virée du côté de Beaune à l’occasion de la célèbrissime Vente des Hospices. Cela vient d’être fait en cette année 2014 avec un engouement d’autant plus grand que l’on savait qu’Anne et Christian, ces deux anciens enfants de notre club de gais lurons, nous accueilleraient à ‘La Combe d’été’, le gite bourguignon qu’ils ont aménagé (avec Julie et son mari) à Orches, commune de Baubigny (21 340).

   Allez qu’on vous l’avoue, rien n’a manqué, on s’est tirbouchonné comme des nouveaux nés. Moi en premier. Dès le départ, dans le car, on a parlé Ardèche avec Guy Champetier et Nadine Philip… l’Ardèche pour me faire b..der, pardon me faire plaisir… c’est tout trouvé. Et l’on arrive au gite, tout le monde s’agite. Le temps de s’installer, de papoter et l’on passe à table. Faut pas lambiner. Les deux courses programmées sont prévues dans l’après-midi. Notre chauffeur est un as, sa conduite est douce mais efficace. Grace à lui, la tension monte… c’est un as (sans sœur… berk, je m’efforcerai de faire mieux).

   Arrivés à Beaune, les petits loulous que nous sommes, loin de roupiller, courent dans tous les sens… (l’essence… tiens, faudra penser à faire le plein). Des petits groupes se forment. Individualiste forcené, je me tire ailleurs (Sénégalais bien sûr… pour preuve, c’est à Dakar que j’ai fait mon service dit militaire).  Au micro, on rappelle aux musclés inscrits sur le 10km qu’ils doivent gagner la ligne de départ. Etant décidé à faire des photos, je m’y dirige également et c’est comme cela qu’on tombe (de haut) sur le président d’Ozon Courir, l’ami Bernard Bonin qui nous explique qu’il est originaire de Beaune… et que, pancarte en mains, il est venu soutenir le Jocel. Photos par ci, photos par là… lorsque nous avons fini il m’ emmène dans un jardin d’enfants :  « C’est là que je jouais quand j’étais petit ». Il est ému le bizut. On se sépare avant (chinois le paravent) de mouiller nos paupières. Une demi-heure plus tard, je suis installé  à 300m. de la ligne d’arrivée pour regarder les courageux du Jocel qui, en passant devant moi, me souriront (souriront à mon objectif pour être objectif). Seul Michou-Bidou, déguisé en poule, fera le coq en agitant son très large popotin. Quel gamin !. Les durs à cuire qui participent au semi-marathon seront plus sérieux… Mais c’est notre ami Bébel qui se distinguera. En V4, sur le 10km, il terminera deuxième.

   De retour à Orches, on se douche, on se change et l’on reprend des forces, la soirée s’annonce endiablée. Elle le sera par la grâce : de Patrick, notre animateur maison, de Michou-Bidou toujours aussi fou, de Régis et Alain qui singeront un combat de sumô avant de s’acharner sur les vêtements de Patrick qui, une fois remis, débauchera Sylvie pour imiter Bourvil… à se tordre les boyaux le spectacle de ce guignolo. Ensuite, avec Roland à l’accordéon, Pierre (notre chauffeur) à la guitare, Jean-Pierre en crooner sans peur… et des bans bourguignons à répétition… la nuit s’avancera démente et décousue en un tohu-bohu des plus farfelus.

   Le petit déjeuner du dimanche matin, rassemblera des visages quelque peu fatigués… des visages qui se transformeront au fil des minutes lors de la visite du château de Pommard, « un moment inoubliable dans un domaine d’exception » se plaira à préciser  Eléonore, la charmante guide qui nous avait pris en main pour une dégustation pas trognon après une mirifique traversée du saint des saints, du graal de l’œnologie, c’est-à-dire des caves aux voûtes séculaires où, lentement, s’éveillent à la vie  les Pommard millésimés.

   Après un repas des plus chaleureux dégusté en une auberge totalement annexée par la légion jocelienne, un retour express à Beaune  nous permit de vivre une exceptionnelle fête populaire qui « mit le feu » au cœur de la cité… sept fanfares et groupes musicaux  rivalisant d’ardeur et de bonne humeur dont La Bourguignonne, Los Peixinhos, le Magic Dub Skatolog et ses stars…

   Si, si, si… en ce dimanche de liesse, c’est sans retenue, Père Dodu, que j’ai vécu aux  rythmes d’un grand cru… oubliant que, la veille mes genoux s’étaient tournés les pouces… Mes pouces mis à l’index,  un sacré pied de nez…

                                                                                                              M.  S.