Marathon de Sydney 2008

 

Michou-Bidou chez les kangourous  

« Cette arrivée devant l’Opéra de Sydney !… Somptueuse, tout à fait somptueuse. C’est sans nul doute l’image qui m’a le plus marqué. Oui, bien sûr, il y a aussi Ayers Rock, cette impressionnante montagne rouge dressée au milieu du désert… sans oublier les kangourous, les wallibis, les koalas et ces crocodiles de 5 à 6 mètres de long qui vont et viennent en toute liberté… mais cela, c’était après le marathon, pendant que nous jouions aux touristes ».

Son séjour en Australie… non, Michou-Bidou n’est pas prêt de l’effacer de sa mémoire. « C’est un pays, un continent exceptionnel. Cela dit, je ne souhaite pas y vivre. Les Australiens sont «bisness-bisness»… et après, ils ne vous connaissent plus… ça fait curieux ».

Ce voyage, c’est avec ses potes les ’’Artilleurs de Parilly’’ qu’il l’effectua du 17 septembre au 9 octobre dernier; l’alibi retenu étant le Marathon Intercontinental de Sydney le 21 septembre. « Ce ne fut pas une partie de plaisir, d’autant que mes deux premières nuits furent des nuits blanches, perturbé que j’étais par les 20H d’avion et le décalage horaire de 8H… et puis le parcours n’était pas si facile que cela, pour preuve le vainqueur ne le boucle qu’en 2h29... J’ajoute qu’il faisait 32° à l’ombre… Heureusement, il y avait des ravitaillements en eau tous les 2km… La-bas, c’est l’hémisphère sud, les saisons sont inversées par rapport à la France... Ce que je retiens principalement de ce marathon : le départ sur le Harbour Bridge et l’arrivée au pied de l’Opéra de Sydney. Le Harbourg machin-chose est un pont tout en acier qui culmine 134 m . au dessus du niveau de la mer, c’est la structure la plus haute de la ville… impressionnant. Quant à l’Opéra, les photos de cet édifice d’avant-garde ont fait le tour de la terre… majestueux. Tiens si, autre fait marquant, dans la traversée d’un  très grand parc, un ‘A380’ nous est passé une trentaine de mètres au dessus de la tête… ça fait tout chose. Moi qui ne suis pas grand, je me suis senti tout pitit-pitit … et arrête de m’appeler le nain»

« Nous n’étions que 2500 marathoniens. Mais il y avait aussi un 10Km, une course pour les familles et une randonnée. En tout ce sont bien 15000 personnes qui se sont mis les pattes à l’air. Mon but, au départ de ce marathon était de le finir, de faire des photos et des photos, des bises et des bises… Je me suis régalé. Du 1ier au dernier mètre, je suis resté avec Jean-Louis, mon alter égo des Artilleurs. Avec nos tee-shirts floqué ‘France’ on a eu un succès fou, mais nous avons été de la revue pour la gaudriole… pas le temps de cavaler, enfin si, mais avec les pieds. J’ai mis 4h50. Et le soir, face à la baie, dans un très grand restaurant, on s’est éclaté la bedaine avec des fruits de mer ».

--Tiens, au fait le nain, t’as plus ta moustache. Explique… « Ouais, tu t’crois malin.. Mais, moi, Monsieur, j’ai fait de la pêche sous-marine, sur la côte Est, dans une barrière de corail… or avec ma moustache l’eau s’infiltrait dans mon masque. Alors j’ai du la faire disparaître. Maintenant comme les femmes me trouvent beau, je me la rase tous les matins . Cela dit, on s’est accordé près de 3 semaines de tourisme et l’on a vu Melbourne, Adélaïde puis l’Ile aux kangourous, le désert rouge avec Ayers Rck (Uluru pour les aborigènes) et Darwin au nord où nous avons aperçu les fameux crocodiles... en liberté T’as pas envie de t’approcher !. C’est pas comme les koalas, de vraies peluches ces bêtes là ».

« Que je te dise encore, en Australie il y a plein d’Asiatiques… mais pas le moindre Petit Jaune !… Le Pastis, ils connaissent pas. Maintenant, t’as compris pourquoi je ne pourrais pas vivre sur ce continent… » 

 

Michel Seveyrat