Marathon de Prague - 2006

Noyé  dans  la  bière...  le  Michou - Bidou

Elles sont chaudes les nuits de Prague... Elles sont chaudes et tango-tango... lorsque, une pinte à la main, on se fait cabot dans les bistrots...  Même que Michou-le-petit... il en a fait plein de rots... sans qu’on lui tape dans le dos... Que j’vous dise, à la mi-mai, sur les quais de la Moldave... il était cochonou... le Bidou !.

Eh... la drague à Prague... une veille d’un marathon... ça laisse des traces chez les limaces. Pour preuve, le Michou-Bidou, il a fini à genoux... entre dix quintes de toux... et quelques renvois grivois... (Vouai, vouai... vous avez raison, j’en rajoute un peu...)

 « Dans le vieux Prague, y’a des pavés partout, même sur les ponts... De ce marathon, j’en ai toujours plein les bottes... ». Mec honnête, il ne cherche pas la p’tite bête, le Michou-Bidou : « Ces 42 bornes, je les ai bouclées en 4h38 et j’ai terminé 2461°, sur un peu plus de 3200 participants. Mais, sérieux, j’ai pas fini à la ramasse. En fait -et tu ne le crois pas si tu veux- j’ai accompagné et attendu mon pote Jean-Louis, un pas triste du tout des Artilleurs de Parilly, mon deuxième club ».

Le parcours de ce marathon ? Il le trouva moralement éprouvant : « Les pavés bien sûr, mais aussi le passage en périphérie, et puis au 27° km il y a une boucle de 8km c’est à dire que lorsque tu l’attaques tu vois juste à côté la pancarte des 35km et plein de types qui passent comme des obus... et moi avec tout ce que j’avais bu... Le final, il est long, heureusement que le Jean-Louis, mon pote, était avec moi... Cela dit, il y a un truc extraordinaire... c’est l’amour qu’on porte aux Français. J’avais une tenue ‘bleu-blanc-rouge’... très honnêtement j’ai pas pu compter tous les ‘Allez la France’ auxquels j’ai eu droit. Pour nos prochaines sorties hors-frontières, il faut que le Jocel nous paye un tee-shirt tricolore avec France marqué dessus »

« Ce qui m’a bien plu également, c’est l’ambiance : très décontractée, très familiale, avec énormément de tenues coureurs du dimanche et même de la petite semaine. A Prague, de toute évidence, les gens ne se prennent pas la tête et sont très proches les uns des autres ».  
« Prague est une ville merveilleusement belle... même qu’un mec comme Hitler en était tombé amoureux et qu’il avait interdit qu’elle soit bombardée. Toutes ces maisons à colombage, ces rues tranquilles ça fait rêver.   « Le lendemain, je n’avais pas mal aux pattes... mais au coeur, et c’était de repartir ». 

Ce qu’il ne dit pas, le Michou-Bidou ( Michel Liabeuf à l’état civil françois), c’est qu’il avait également mal au bide... La bibine de la-bas, la Krusovice... elle est extra... quand on ‘la boit’ (waou, waou) avec raison... Sinon, garçon... et  lon-lon-la lon-lair... on se retrouve, sur le derrière, les yeux en bière et les pattes en l’air.

                                                                                                                                     M.S.