En
galère avec Robert-le-Corsaire…
et ses partenaires La
Sainté-Lyon et le Jocel… c’est un peu : «Je t’aime… moi
non plus» de Gainsbard. Avant,
pendant et après… les guerriers et guerrières du Jocel n’en
finissent pas de ‘clavioter’ sur cette phénoménale organisation.
Et, chaque année, on les voit revenir, tout sourire, pour le plaisir. Le
3 décembre 2006, ils étaient onze exactement à s’être inscrits en
‘’individuel‘’: Carole Béal et Cela
dit, votre Jogginfo, qui ne manque pas de moyens, avait un envoyé (très)
spécial au cœur de ce bataillon de joyeux Gnafron… en la personne de
Robert-le-Corsaire, ce Méridional, un peu bancal, qui lorsque l’OM
s’emballe nous pompe le bocal. « Souffrir
pour le plaisir, voici ce qui nous a fait courir… Enfin, pour être
honnête : nous a fait courir, trottiner et même marcher tête
baissée. Mais, le plus important était de terminer entier… et nous y
sommes arrivés ». « Une
Sainté-Lyon, soyons sérieux, ça se prépare plusieurs mois à
l’avance. En ce qui nous concerne : Carole,
Florence, David, Jean-Pierre et moi, cela faisait quelques mois –à la
rentrée de septembre pour être exact- que nous nous étions lancé le
défi de participer à cette course mythique. Nous savions, par
ailleurs, que nous ne serions pas seuls, que Bourgeay, Alison, Wolf…
avaient également décidé d’y participer. Heureusement que Liabeuf
ne nous avait rien dit, on en aurait fait pipi… c’est un génie, le
petit !». « C’est
ainsi, préparés de main de maître –oui, faut que je me méfie, il
est plus grand que moi- par coach J.P.N., que nous nous sommes retrouvés
à Sainté, au beau milieu de la nuit du 2 au 3 décembre 2006, réunis
pour cette "petite balade de « Au
contrôle de Saint-Christophe-en-Jarez, nous avons la surprise et le
plaisir de trouver Anne et Christian qui sont venus nous encourager et
nous mettre en boîte… ou plutôt nous prendre en photos. C’est
donc, sereins et en toute confiance que nous repartons. Tout est pour le
mieux dans le meilleur des mondes et c’est vraiment un spectacle
magnifique que nous offre ce serpent de lumière (formé par les lampes
frontales) qui traverse la campagne endormie. Mais, si la course est
belle elle est devenue très, très dure, car la pluie et la boue ont
fait leur apparition. Ici et là, on patauge dans la gadoue et les
appuis sont moins évidents. Ce n’est pas la galère, mais, ç’en a
comme un avant-goût. Si nous en suons, nous savons que nous ne sommes
pas les seuls… Le malheur des uns… ne fait toutefois pas notre
bonheur ». « Peu
après Soucieux-en-Jarrest, nous remarquons un grand gaillard qui, un
sac à dos… plus vraiment sur le dos
marche péniblement le
long de la route… et nous reconnaissons notre ami David qui essuie un
gros coup de fatigue... Cinq six mots pour charrier le Goliath sans
Jarrest… et nous le reprenons, comme un pote, dans notre
"train-train". A partir de cet instant, c’est décidé, nous
finirons ‘’tous ensemble, tous ensemble‘’… unis comme les
doigts d’une main, dont le pouce a dit… pouce, songeant à notre
Flo-Flo que nous avons abandonnée. De fait, cette décision nous
redonne le moral. Se sentir unis, en certains moments : ça fait du
bien... car mis à part Jean-Pierre qui avalait les kilometres sans paraître
fatigué, nous en avions, nous autres, "plein les basquets".
Carole ne parlait presque plus… et quand on sait u’elle n’est pas
grande bavarde… ça donne une idée. Quant à moi, votre Bébert de
fer, je pense que si j'avais été seul, j'aurais sûrement abandonné ».
« Les
minutes, les demi-heures passeront comme un bien vilain brouillard. Et
puis, enfin… sur le matin, nous commençons à voir notre bonne ville
de Lyon (mais oui, Michou, j’ai dit ‘bonne ville de Lyon’…pas
mal pour un supporter marseillais!… oui,
mais c'est sans doute la fatigue). Les lumières de la ville du même
nom nous donne du baume au coeur. Encore quelques kilomètres et surtout
quelques escaliers (bonne mère que ça fait mal aux jambes)… C'est
enfin l’imm ense joie de l'arrivée. Pour les besoin de la photo nous
terminons tous les quatre sur la même ligne… Anne, Christian et Ali
sont là pour nous
accueillir et nous féliciter. 8h 27 mn et quelques secondes… allez,
ce n’est pas si mal, et l’on se dit au fond de nous, et même tout
haut, on se dit que, malgré
les douleurs et « Cela
dit, à l’arrivée, nous avons eu de grosses pensées pour tous les
Joceliens… mais surtout, je l’avoue, pour Florence. Eh, on a un cœur
et… des sentiments.
A ce moment là, nous ne savions pas que Denis et surtout Didier
avaient fait des temps canon et que Philippe Rémond, le vainqueur,
avait terminé en 5h 53 !… Qu’à cela ne tienne, il n’aurait
pas fallu beaucoup nous pousser pour que l’on entonne ‘La ballade
des gens heureux ». Avec
Flo… le dimanche soir !…
Juste avant de se mettre au lit, ce dimanche 3 décembre 2006,
Et,
une semaine après… avec Michou-Bidou !…
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