Jocelien ou Jocelienne du mois |
Kamo Bouinoual le plus
costaud d’entre
nous « Non, tu n’as pas quelqu’un d’autre à voir ? Moi, tu sais, je n’aime pas trop que l’on me mette en avant. C’est vrai, je suis un peu timide. C’est ma nature… Mais, je suis bien dans mes baskets... Si tu veux interviewer un autre Jocelien, ou une Jocelienne, je n’y verrai aucune objection ». C’est comme cela, à quelques mots près, que ma dernière rencontre avec l’ami Kamo Bouinoual a débuté. Pas évident… Mais, il est comme cela mon pote, notre pote... Alors, je lui ai parlé de ses enfants et notamment de Tim, 5 ans et demi. Une bonne demi-heure plus tard, lorsque notre conversation s’est terminée, de minuscules perles de sueur illuminaient son front. « Oui - qu’il a cru nécessaire d’ajouter, comme pour s’excuser - oui, c’est toujours comme ça. Lorsqu’il faut que je parle de moi… au bout d’un moment j’en transpire ». Kamo…
s’il ne s’était pas trompé de parcours, lors de Il
n’en demeure pas moins que c’est un costaud, notre Kamo… Un garçon
qui en dépit de son naturel effacé, sait se faire violence, sait
souffrir… L’état dans lequel il termina les 30 bornes de Jogg’îles,
le prouva largement si besoin était. Lui, qui ne descendit jamais sous
les 3mn aux Timide, Kamo Bouinoual est néanmoins un personnage à multiples facettes. Ainsi, sur le plan physique, la barbiche très noire qu’il porte au dessous du menton attire tous les regards… Ainsi, au niveau de la philosophie personnelle : « Je tiens à ce que l’on me considère, non pas pour ce que je fais, mais pour ce que je suis. Je suis un homme qui marche à l’amitié, à la confiance… Alors, le Jocel me convient parfaitement. Je ne peux pas participer souvent aux entraînements, mais je sais que l’on ne m’en veut pas. Personne ne met la pression et les animations extra-sportives, auxquelles je me fais un devoir de participer, sont merveilleusement chaleureuses. Il n’y a pas de prises de têtes, pas d’arbitraire mais beaucoup d’amitié et de joie de vivre… Je le dis sans détours : il faut que le Jocel reste tel qu’il est ». Et bien, et bien, il m’en aurait fait rougir mon pote, alors on a un peu changé de sujet et reparlé famille… - de ses deux enfants : Cora, l’aînée, 19 ans et Tim, le bout-de-choux, 5 ans et demi - de son épouse Sam « avec laquelle je partage deux passions sportives : le snowboard l’hiver et le surf l’été ». Son premier objectif en 2009 : apporter toute sa participation à l’organisation des Foulées San-Priotes. « Pour une telle manifestation, on se doit d’être présent et actif à 200%. J’y serai par devoir et par plaisir ». Au fait, ce jour-là --c’est le 15 février, ne l’oubliez pas-- faudra se débrouiller pour faire en sorte que Kamo apporte sa guitare… Il veut bien, mais à condition de ne pas être seul. Alors, il y a deux autres guitaristes qu’il nous faudra prendre par la peau des fesses : Michel Bourgeay et… Roland Panetta, notre bon président… Allez, tous au boulot. Pour Kamo, il le faut. |