Françoise – La Vénus de Millau

Le mois précédent, j’avais évoqué l’exploit réalisé par Cupidon, le fils adultérin de Vénus. Cette fois, c’est la maman du facétieux bambin qui me sert de prétexte pour réaliser un jeu de mots assez facile autour du célèbre chef d’œuvre du Louvre. J’arrêterai là ma saga mythologique car si un mois prochain, j’associais un Jocelien à Vulcain, autrement dit à l’époux de Vénus, je risquerais de m’attirer de sérieux ennuis. En effet, ce brave forgeron besogneux fut non seulement le plus grand cocu du panthéon gréco-romain mais en plus, il était laid et surtout boiteux ce qui n’est pas vraiment idéal, vous en conviendrez, pour pratiquer le jogging.

Pour choisir ma « Vénus de Millau », je me trouvais un peu dans la même situation embarrassante que le berger Pâris lors du célèbre jugement éponyme ⁽*⁾ ne sachant à laquelle de ces dames attribuer la fameuse « pomme d'or ». Pourtant, mon choix s’est fixé assez rapidement sur Françoise tant j’ai été épaté par son petit exploit réalisé lors de la course de Millau. A la lecture des résultats de la course, les bras m’en sont tombés (comme ceux de la statue du Louvre)… C’est la première fois que Françoise  se lançait sur une grande distance et sa préparation me semblait un peu juste pour une épreuve aussi longue qui comportait, de surcroît, un dénivelé important. Or, dotée d’une volonté farouche, elle est parvenue à franchir la ligne d’arrivée dans un temps fort honorable. A noter que Gigi et Michel, notre rédacteur-maison, fidèles à l’esprit « JOCEL », l’ont accompagnée tout au long du parcours en l’encourageant. L’exploit peut paraître modeste à certains, mais dans un club comme le nôtre, il se situe dans la capacité à atteindre et à dépasser ses propres objectifs. Florence et ses raids insensés avait démontré dans un passé récent ce que la volonté et le courage permettent de réaliser.

Alors, après un baptême du feu parfaitement réussi, pourquoi notre « Vénus de Millau »

 n’envisagerait-elle pas de courir la distance mythique du Marathon dès l’an prochain ?