A
chaque fois qu'il m'est possible, je ne me prive jamais de glisser une
petite allusion facétieuse portant sur les déboires sportifs de ma tête
de turc préférée. Il faut dire que lui-même n'hésite jamais à
envoyer des vannes à tous ses collègues. Maintenant qu'il me faut
reconnaître ses mérites et lui tresser une couronne de lauriers pour
tout ce qu'il a réalisé au cours du second semestre 2007, j'avoue que
cela me coûte vraiment car c'est une démarche tout à fait contraire
à mes habitudes que je dois entreprendre. Essayons tout de même... Trop
limité pour le faire sur le plan sportif (ça commence mal !), Miguel a toujours eu besoin
de se lancer des nouveaux challenges dans l'organisation de festivités
que ce soit pour le JOCEL ou à titre privé. Et là, dans ce domaine,
il faut bien reconnaître qu'il est très fort le «
roi de la palette ». Cherchant à
tous prix à éviter la routine, il est toujours à la recherche
d'innovations, n'hésitant pas à prendre quelquefois des risques importants.
Heureusement, le réseau relationnel qu'il a tissé depuis plusieurs décennies
dans la région lyonnaise permet de minimiser les incertitudes que
pourrait générer cette forme de panache. Au cours du mois qui précède la concrétisation d'un nouveau projet, il est complètement investi dans son organisation à en peaufiner les moindres détails. Cela devient tellement obsessionnel qu'il en arrive à occulter tout le reste. Mais le résultat est à la hauteur de son investissement, souvenez-vous:
Depuis
quelques mois, Super-Françoise est devenue sa
précieuse collaboratrice. Dopé et inspiré par
cette véritable égérie à ses côtés, il a déjà plein de nouveaux projets en tête
pour 2008 (Y'a bon pour les finances du club !). Ses neurones constamment
en ébullition ne prennent jamais de vacances. A peine une
festivité réalisée, il commence déjà à s'investir sur TROP FORT le
MIGUEL !!! |
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Après le loto, je me demande s'il nous prépare pas en secret un « one man show » car depuis peu, il prend des cours d'accordéon. Ce serait encore un pari inouï de sa part de proposer une soirée dont il serait à la fois l'organisateur, l'animateur et la vedette. Encore faudrait-il qu'il rencontre moins de difficultés à dompter les claviers de son « piano à bretelles » qu'il n'en a à contrôler celui de son ordinateur ! |
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Mais dès lors que l'on aborde l'aspect sportif, le superlatif accolé à Miguel devient complètement inutile... et notre héros peut ranger sa panoplie ! (déplacer le curseur de la souris sur l'image de Super-MIGUEL) MIGUEL - Le jogger Miguel a une façon de courir en groupe complètement atypique. Il ralentit quand il parle à quelqu'un et accélère lorsqu'il se tait. Heureusement, comme il est très bavard, il n'a finalement pas souvent l'occasion d'accélérer. Mais un entraînement en sa compagnie se traduit souvent par une séance impromptue de fractionné. Autre point notable, sa trajectoire n'est jamais rectiligne. Est-ce parce qu'il se déplace de travers un peu comme les crabes que Miguel préfère participer aux courses situées sur le littoral (Bandol, La Rochelle, Mont St Michel, Embiez, Médoc, etc.) ? Il semblerait que ce soit la bonne raison car au cours de sa seule participation à une course située à l'intérieur des terres, il a réussi à se fracasser le genou contre le mur de séparation des voies du viaduc de Millau. Mais d'où peut venir cette manière de courir aussi fantasque? Je crois avoir trouvé la réponse récemment lors d'un match de l'ASVEL à l'Astroballe en me souvenant que Miguel a fait une longue carrière de basketteur. Il a même joué à un très bon niveau. Or, le basket est fait de multiples petites accélérations qui alternent avec des moments de repli dans son camp où l'on pratique parfois la défense de zone. Ce système défensif qui oblige les joueurs à se déplacer latéralement était très utilisé à son époque. De son sport de prédilection, il a probablement transposé dans le jogging les habitudes prises par de nombreuses années de pratique. |