"Mettre de l'argent de côté pour l'avoir devant soi, est, pour paradoxale qu'elle soit, une façon comme une autre d'assurer ses arrières afin de ne pas l'avoir dans le dos" De cette pensée profonde de Pierre Dac, Anne a fait sa devise depuis qu'elle est devenue la trésorière du club. Pourtant la mise en application n'en est pas facilitée par la frénésie des dépenses engagées par le club depuis deux ans, particulièrement depuis que notre cher président a contracté la "fièvre acheteuse". Cela va des diverses tenues sportives au matériel informatique pour les Foulées San-Priotes en passant par l'accroissement exponentiel de la consommation de boissons gazeuses alcoolisées de certains adhérents du club. Maintenir les finances à flot dans de telles conditions n'est pas une mince affaire. Heureusement, les initiatives de nos deux GO (gentils organisateurs) facilitent un retour laborieux à l'équilibre budgétaire grâce aux bénéfices dégagés lors des diverses manifestations publiques labellisées par le JOCEL. Mais comment notre trésorière fait-elle pour parvenir à conserver des finances saines avec un club aussi dépensier ? Inutile de vous imaginer des opérations virtuelles aventureuses du genre "trader de la Société Générale", non car avec Anne, c'est du concret, du solide, de l'authentique! Alors quelle est sa recette magique pour résister à la cure d'amaigrissement que voudraient imposer certains de ses camarades à notre bas de laine. Je ne vois que trois réponses possibles: la rigueur, la rigueur et toujours la rigueur. En plus de ses qualités incontestables de gestionnaire, contrairement à certains trésoriers, Anne n'est jamais partie avec la caisse, ... du moins à ce jour. En ces temps de corruption, d'évasions fiscales massives (voir les évènements récents en Allemagne) et de malversations financières, ce fait justifierait déjà à lui seul le titre honorifique de "jocelienne du mois". Et puis, elle a participé activement à la réussite du loto 2008 en obtenant de son employeur cinq lots de très grande valeur. Bref, Anne est une pierre précieuse sertie dans l'édifice jocelien. Il y a quelques années, Miguel, notre barde, avait composé quelques vers sur notre charmante jocelienne (voir ci-contre). Malgré le temps passé, ils sont encore tout à fait d'actualité. A croire qu'elle est presque insensible à l'outrage du temps. Comme il est indiscret de donner l'âge des dames, je vous dirais seulement qu'Anne a quitté le Portugal à 18 ans soit un peu moins d'une décennie après la "révolution des oeillets(*)". A vous de faire le calcul pour connaître approximativement son âge. A peine arrivé au club, notre "Mac Gyver" local fut littéralement subjugué par Anne qui avait provoqué en lui, un véritable "coup de foudre". Vous connaissez la suite, il a complètement craqué, déployant moult artifices pour prendre la belle brunette dans ses filets. C'est amusant de constater que celle qui gère notre argent vit désormais avec un bricoleur hors pair qui, comme Midas, transforme en or tout ce qu'il touche. L'alliance de ses deux métaux précieux donne un alliage appelé électrum, sauf au JOCEL où cela forme un couple très sympathique. Depuis son exode du Portugal, vous l'aurez certainement remarqué, Anne a complètement évacué son accent lusitanien. Par contre, de ce grand pays, si riche en navigateurs célèbres (Cabral, Dias, Magellan, Vasco de Gama, Henri le navigateur, etc.), elle a gardé la science qui lui permet de maintenir le cap (de nos objectifs), d'affronter sereinement les tempêtes (provoquées par les nombreuses dépenses) et de garder à flot nos finances ... sans mettre les voiles avec le magot ou avec le "butin" du JOCEL. ------ (*) Fait unique dans l'histoire de l'humanité, cette révolution libérait son pays natal de la dictature pratiquement sans verser de sang. |
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A l'entraînement nous l'avons vue arriver Discrète, lointaine, intimidée, Et nous avons tous été étonnés Que puisse courir une telle beauté. Regard perçant aux noires gobilles Gardant l'apparence d'une gentille fille Au fil des courses nous nous sommes habitués A ce qu'elle nous suive sans sourciller. Là, nous l'avons adoptée. De notre gone nous ne pouvons plus nous passer Caractère indomptable, Se faire mal, lui est indispensable. Sans cesse à l'effort rebondit Jamais sur son sort ne s'attendrit. Lorsque sa jolie tête se met à tourner C'est nous qui en sommes tout retournés Car, avec notre gone, nous faisons corps Nous irons jusqu'au bout dans l'effort (Miguel
de la Palette) |