L’avez-vous
observé quand il court ? Même si sa foulée est désormais moins
alerte que sa plume, elle est encore belle, légère, altière. Foulée
qui l’a porté à 2 mn 58 s au 1000m en cadet et qui lui a permis de
boucler son 18ème marathon à Paris en 4H 43. - RESPECT MICHEL
- Lui
qui sait si bien gérer sa course, son entraînement par tous les vents,
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Puis
parlons de son vrai talent. N’avez-vous jamais été étonnés de
constater qu’un chanteur dont la voix nous fait rêver, redevient voix
ordinaire quand elle lui sert à tenir conversation. Et bien, pour
Michel « Réceptif,
inventif, imaginatif, jamais rébarbatif, notre plumitif nous laisse
toujours admiratif » Seul
bémol, comme Mic le site, il n’aime pas les honneurs et fuit les
festivités. Pourtant
tous deux, les talentueux, dans notre pensée sont toujours associés. Pour
finir, s’il avait vécu au XVIIe siècle, il aurait pu
s’appeler Michel de Michel
dans sa tête ayant un grand projet Bien campé sur ses beaux mollets Prétendait
arriver sans encombre à la ville Léger
et court vêtu, il allait à grands pas Ayant
mis ce jour là, pour être plus agile Caleçon
simple et souliers plats. Notre
coursier ainsi troussé Comptait
déjà dans sa pensée Tout
le prix de son LOT, en employait l’argent La
chose allait à bien par son soin diligent. « Il
m’est, disait-il, facile De
distancer Panetta et ses compagnons Je
serai bien assez habile S’il
m’en restait assez pour lâcher le peloton » Michel,
là-dessus, saute aussi, transporté Le
voilà égratigné ; adieu argent, fierté L’homme
de ces biens, quittant d’un œil marri Son
infortune ainsi répandue Va
s’excuser à ses amis En
grand danger d’être battu Le
récit en farce en fut fait On l’appela « le roitelet ». |
Mais
Michel n’est pas né au XVIIe siècle mais
au XXe, a débuté sa carrière de journaliste sportif à
Dijon, l'a poursuivie à Tours, à Bourges (où il maria), à Lyon (Lyon-Matin,
Le Progrès) et l’a terminée comme chef de service au Dauphiné
Libéré de Bourgoin. Après avoir côtoyé les plus grands sportifs
pendant de nombreuses années, il a découvert le JOCEL en 1999 après
le Marathon de Venise. Comprenant qu’il aurait matière à brocarder
vaillamment quelques énergumènes, il accepta rapidement le poste de
rédacteur en chef du Jogg-info. Bravo et merci Michel pour tes nombreux talents qui font de toi le Jocelien du joli mois de mai. M.N |