Jocelien ou Jocelienne du mois

 

Michel la Plume  

L’avez-vous observé quand il court ? Même si sa foulée est désormais moins alerte que sa plume, elle est encore belle, légère, altière. Foulée qui l’a porté à 2 mn 58 s au 1000m en cadet et qui lui a permis de boucler son 18ème marathon à Paris en 4H 43. -  RESPECT MICHEL - Lui qui sait si bien gérer sa course, son entraînement par tous les vents, prenant le temps en s’occupant des nouveaux arrivants, prodiguant pour les rendre confiants conseils aux débutants (voici un aperçu du style de notre Michel la Plume ).

Puis parlons de son vrai talent. N’avez-vous jamais été étonnés de constater qu’un chanteur dont la voix nous fait rêver, redevient voix ordinaire quand elle lui sert à tenir conversation. Et bien, pour Michel la Plume , c’est pareil. Il converse comme nous mais se sublime quand il écrit. Avez-vous lu ses deux articles parus dans la presse relatant les marathons de Paris et New York en l’an 2000 ? de vrais bijoux, arrachant des larmes à ceux qui ont vécu ces deux événements.

Un petit essai de plagiat :

« Réceptif, inventif, imaginatif, jamais rébarbatif, notre plumitif nous laisse toujours admiratif »

Seul bémol, comme Mic le site, il n’aime pas les honneurs et fuit les festivités.

Pourtant tous deux, les talentueux, dans notre pensée sont toujours associés.

Pour finir, s’il avait vécu au XVIIe siècle, il aurait pu s’appeler Michel de la Fontaine (Jean étant pris par l’informatique) et voici ce qu’il aurait pu écrire :

MICHEL ET LE (MANQUE DE) POT AU LOT

Michel dans sa tête ayant un grand projet

Bien campé sur ses beaux mollets

Prétendait arriver sans encombre à la ville

Léger et court vêtu, il allait à grands pas

Ayant mis ce jour là, pour être plus agile

Caleçon simple et souliers plats.

Notre coursier ainsi troussé

Comptait déjà dans sa pensée

Tout le prix de son LOT, en employait l’argent

La chose allait à bien par son soin diligent.

« Il m’est, disait-il, facile

De distancer Panetta et ses compagnons

Je serai bien assez habile

S’il m’en restait assez pour lâcher le peloton »

Michel, là-dessus, saute aussi, transporté

Le voilà égratigné ; adieu argent, fierté

L’homme de ces biens, quittant d’un œil marri

Son infortune ainsi répandue

Va s’excuser à ses amis

En grand danger d’être battu

Le récit en farce en fut fait

On l’appela « le roitelet ».

Mais Michel n’est pas né au XVIIe siècle  mais au XXe, a débuté sa carrière de journaliste sportif à Dijon, l'a poursuivie à Tours, à Bourges (où il maria), à Lyon (Lyon-Matin, Le Progrès) et l’a terminée comme chef de service au Dauphiné Libéré de Bourgoin. Après avoir côtoyé les plus grands sportifs pendant de nombreuses années, il a découvert le JOCEL en 1999 après le Marathon de Venise. Comprenant qu’il aurait matière à brocarder vaillamment quelques énergumènes, il accepta rapidement le poste de rédacteur en chef du Jogg-info. 4 fois par an les p'tits loups, comme il aime les appeler, attendent impatiemment la sortie du magazine pour se régaler de ses articles sensibles, drôles, parfois caustiques mais toujours courtois.

Bravo et merci Michel pour tes nombreux talents qui font de toi le Jocelien du joli mois de mai.               M.N

 

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